Le mot du président

Nous voici arquebouté sur une nouvelle année… Nous voici encore l’espoir chevillé au corps parce que chaque année nous amène quelque chose de nouveau qui va peut être soulager la souffrance ou la peine de ceux qui espèrent en un jour nouveau, les épargnants du constat et du drame vécu parfois chaque jours.

Peu importe d’où viendra la générosité de ceux qui aideront d’un peu d’argent les chercheurs qui feront avancer cette satanée science et qui permettra l’espérance.

Peu importe que cette générosité s’adresse à telle ou telle association ou mouvement sous la réserve que derrière les microscopes, des découvertes autorisent la mise en place de thérapies nouvelles et la fabrication de molécules appropriées.

Peu importe si on ne comprend pas toujours, la science n’a pas de frontières ni de limites puisque des milliers de chercheurs dans le monde utilisent cette générosité, liée aux subventions publiques pour que, micro millimètres par micro millimètres, l’espoir d’une victoire continue à nous faire vivre et à faire vivre ceux d’entre nous qui attendent……..Qui attendent que l’on ne se décourage pas, que nous n’abandonnions pas, que l’on prolonge notre aide, sans contrepartie, sans ambiguïté, sans limite parce que nous le pouvons et que la souffrance des autres est telle que nous ne pouvons l’ignorer.

En cela, j’exprime mon désarroi devant des querelles de chapelles qui supposent que nous soyons amenés à faire des choix dans notre générosité parce que nous ne sommes pas capables de faire des choix.

Il existe toujours bien pire ou bien plus grave que ce que chacun de nous vit éventuellement chaque jour et que, pour ma part, je veux bien accepter de subir pour que les plus atteints soient soignés les premiers sans distinction d’origine ou de maladie car, évidemment, nous ne pouvons estimer seuls notre souffrance et sommes difficilement de bons juges pour estimer la souffrance des autres. Laissons ce choix être fait par ceux que la formation a rendu aptes car sinon, c’est humain, nous considérerons que notre préoccupation est bien entendu la seule importante.

En cet instant, je ne veux entendre que l’espoir, la simple considération que la vie n’est pas limitée par la seule souffrance et l’acceptation du handicap que vivent certains hommes et certaines femmes et tant d’enfants qui se moquent de l’association à qui nous distribuerons un peu de notre bonheur pourvu que leur horizon leur amène aussi du bonheur, celui de vivre…de vivre.

Je suis sûr que cette année sera bonne, je vous souhaite plein de bonheur…. Hacavie continuera la lutte que pourtant la recherche de subventions rend parfois si difficile….

Yvon Bertel-Venezia

Président d’Hacavie

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